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-- pinarier 23 mai 2018 publié dans la boîte à zoé | 2 commentaires » jesuboam 15 mai 2018 publié dans la boîte à zoé | aucun commentaire » laguiole de l’autre. 14 mai 2018 Était-ce le tressaillement de ma cuisse, mon grand couturier, ce muscle sublime assidument sculpté par la pratique intensive du tennis de table à haut niveau ? le vibreur de mon téléphone ? ou une manifestation inappropriée ? deux petites notes étouffées, caractéristiques, éliminent ma première hypothèse, une rapide analyse en fait de même pour la troisième car même lorsque je m’agite frénétiquement, les sons que j’émets et aime toujours d’ailleurs, n’appartiennent pas à ce registre. « 21h – michel bras – toto » alors que, timorée, la presse officielle détourne le regard, le comité de lecture de glougueule est unanime. voilà qui valide mes supputations, pas d’ambiguïté possible et que l’on ne s’y trompe pas, ces quelques mots à l’allure sibylline mais d’une concision chirurgicale, étaient un pur message d’amitié, la pensée matinale d’un être attentionné, entièrement mobilisé, dont la volonté unique était le partage d’un immense bonheur à venir, une invitation à communier durant toute cette sainte journée, à l’accompagner jusqu’au pied de l’autel. une incitation à tenir le voile pendant qu’il honorerait furtivement la mariée, n’oubliant pas de les agiter de concert afin que mon olfactif en profitât, une délicate attention. mais que ne ferait-on pour un ami ? les amis c’est sacré, la réussite d’une vie, tes souvenirs pour l’éternité, au terme tu les comptes autour de la boite, moins de quatre te condamnerait à une sortie ridicule. il faut être attentionné et prévenant avec ses amis. pour eux je prends soin tout au long de l’année de rester en permanence le nez au vent à la recherche de ce petit cadeau personnalisé qui leur ira droit au cÅ“ur et leur rappellera combien ils sont importants à mes yeux. alors pour lui dire combien j’étais touché par tant de sollicitude, je lui répondais « je t’em… ! » hésitant un instant à lui ouvrir les bras. il voulut dissiper ce léger doute : « tu m’embrasses ? » pas le temps de lui confirmer mon attachement profond : « tu m’encourages à me régaler ! » bien sûr que je t’encourage, si tu savais comme cela me fait plaisir de te savoir à laguiole et moi à grasse, couvert de poussière, ruisselant au fond de mon épicerie à pousser les chariots. je suis ravi de sentir ton cÅ“ur à ce point chargé d’allégresse, tout ton être tendu vers ces instants de félicité gastronomique, de jouissance extatique, bienheureux béat. alors en moi s’est posé la question de savoir comment participer à distance à cet événement, le magnifier, apporter modestement ma contribution à l’édification de ce mémorial culinaire, t’aider à le graver à jamais dans ta petite tête de piaf scrofuleux et mesquin. outre ses talents de graphiste, michel tolmer est un prestidigitateur de haut vol. admirez l’entourloupe. « ah bernard, bonjour! j’aurais besoin de ton aide, que tu me rendes un petit service. pourrais-tu téléphoner à ton ami michel bras et lui demander s’il serait possible de … ?» « Écoute, j’essaie de le joindre et je te tiens au courant!” ce qui fut fait. vers 21h30 j’envoyais « bon appétit ?» qui eut un « whaouuuuuuuuuu ! » pour seul écho à minuit passé. cette simple interjection me faisait brutalement comprendre que mon plan avait échoué. j’étais dépité. comment était-ce possible? bernard est un homme fiable, je savais qu’il ne pouvait être à l’origine de cette faillite, il avait sollicité à coup sûr l’aide de sergio, le sommelier, et de la réceptionniste. tant de plaisir et de joie mêlés en un seul mot, alors que j’attendais tout autre chose. j’étais effondré. si tout avait bien fonctionné, à 21h précises mon ami accompagné de sa créature de rêve, se présentait à la réception du trois macarons, tout en ajustant ses boutons de manchettes en ivoire prohibé, d’une voix suave et profonde, il s’annonçait “bonsoir!.. j’ai réservé une table pour deux au nom de tolmer.” et là , normalement, la réceptionniste consultant son registre, de l’index exécutait plusieurs allers et retours en répétant “monsieur tolmer, monsieur tolmer,……tolmer avec un t comme dans tremol…. quand avez-vous réservé?…..” elle tournait les pages par acquis de conscience puis elle s’arrêtait soudain, blême et disait “monsieur tolmer! mais oui, nous vous attendions jeudi dernier!” elle appelait fébrile « monsieur sergio! » puis un peu plus fort parce que monsieur sergio n’aurait pas entendu. « monsieur sergio ! » c’est bien vous qui me disiez il y a tout juste une semaine “quel dommage que ce monsieur tolmer ne soit pas venu! sur recommandation de m. plageoles, monsieur bras avait élaboré un menu tout spécialement à votre intention! votre venue était chaleureusement attendue… et là , quelle déveine ! nous sommes complets…. je ne vois vraiment pas comment nous pourrions faire?» et monsieur sergio de renchérir « ! vous jouez vraiment de malchance monsieur tolmer. la 5, une de nos plus belles tables, dont la réservation a été annulée en début de soirée, nous venons de l’attribuer il n’y a pas cinq minutes à un couple de petits commerçants grassois.” le plan que j’avais échafaudé n’avait pas fonctionné, le dernier rouage en était la cause. au dernier moment notre réceptionniste avait craqué, trop jeune pour mentir sans avoir le sentiment de faillir. quel dommage, j’aurais tellement aimé que cette soirée soit inoubliable ! nouvelle extraite de “vingt en vrac” aux Éditions de l’Épure. https://www.epure-editions.com/collection-mise-en-appetit/vingt-en-vrac-195-45.html publié dans philippe quesnot | aucun commentaire » mimi, fifi & glouglou – trop tard 9 mai 2018 publié dans michel tolmer | aucun commentaire » quatre fois du neuf 19 avril 2018 et hop ! glougueule sort 4 nouvelles affiches petit format (30×40 cm) pour affrioler les murs de votre saoulodrome favori ! publié dans non glacé | 3 commentaires » mimi a pris un dernier cap. 13 avril 2018 mimi, un capitaine sévère avec l’ensemble de l’équipage mais juste malgré tout. le petit personnel garde un excellent souvenir de cet homme dur au regard d’acier. tu seras parti un jeudi matin aux aurores, un jeudi ldp pas comme les autres. partir plus tôt que prévu était dans tes habitudes, il fallait que soudainement on plie bagages pour rentrer à la seyne suite à la découverte d’un rendez-vous hyper- important avec ton chien, la réalisation d’une sculpture monumentale en bronze ou l’impérieuse nécessité de déambuler dans ton jardin, t’occuper de tes plants de tomates. mais là , mimi, tu nous as laissés sur place alors qu’il y avait encore tant à faire. nous sommes désemparés. qu’en est-il de la transmission ? du partage des savoirs ? cette méthode de dressage canin dont tu ne nous laisses que les bases ? une approche toute personnelle des rapports entre maître et chien. le boxer définissant le périmètre dans lequel il autorise son maître à se mouvoir et marquant l’ensemble de ses vêtements du sceau de sa bave afin de bien le lui rappeler et prévenir d’éventuels intrus que cet homme n’est pas libre et lui appartient. qui saura recréer la recette de la bouillabaisse à la mimi, corriger au jugé la trajectoire de ces poissons surgelés que tu prenais soin de capturer hors-saison sur l’étal de ton poissonnier-bijoutier et d’un geste auguste, d’un seul, éclabousser sur un rayon de plusieurs mètres une assemblée médusée par tant de dextérité ? et l’art de la bougnette ? qui saura nous en enseigner les préceptes fondamentaux ? bien au-delà du tachisme, tu auras su porter au zénith ce noble art trop ignoré. quelle couleur de ticheurte avec du curry ? le tissu idéal pour une sauce au vin ? la longueur du cordon des lunettes pour ne rien perdre d’un plat succulent ? une trace sur le papier et quelques-unes sur tes voitures comme autant d’indices pour apprendre de toi, de ta maestria automobilesque. par chance nous avons parmi nos amis des adeptes inconditionnels de ta technique qui sauront transmettre aux générations futures les rudiments de ton approche toute particulière de la conduite des véhicules roulants dotés de moteur à explosion. et le mannequinat ? qu’allons-nous faire ? il y a bien grégoire et fred, mais qu’en est-il de la relève à plus long terme ? là pour le coup tu ne nous as rien laissé, pas de consignes ni suggestions. espérons que karl aura gardé trace de ton passage et pourra nous transmettre les vidéos de vos défilés mémorables. sinon nous solliciterons inès, je suis certain qu’elle aura su à ton contact collecter de précieux renseignements et noter ces recommandations que tu lui as prodiguées et lui ont permis d’atteindre perfection et notoriété. comment parler de toi sans évoquer ton immense amour de la mer ? j’ai retrouvé dans mes archives un feuillet isolé d’un traité de stratégie nautique que tu envisageais de rédiger, ce premier chapitre consacré entièrement à l’abordage statique laisserait pantois bien des tacticiens. constat à l’amiable entre deux véhicules dont un terrestre. nous rappellerons aux béotiens que tu es le premier, et à notre connaissance le seul, à avoir su repousser l’attaque d’un navire, repéré b sur le plan, en mobilisant judicieusement toute la capacité résistive de la lunette arrière de ta voiture, repérée a. celle-ci cédant malencontreusement sous l’infernale pression tu as su grâce à ton approche instinctive de la résistance des matériaux solliciter en urgence ton rétroviseur central qui te permit de stopper l’avancée du mât de beaupré du vaisseau et ainsi t’assurer la victoire. ce haut fait d’arme faisant l’objet d’un constat dûment authentifié sur le registre de la capitainerie du port de la seyne sur mer et de ta compagnie d’assurance. je ne sais pas si c’est l’idée de devoir ingurgiter la salade de pois chiches du grofé mais tu nous as quittés ce matin alors que nous nous apprêtions à te rendre visite. tu as emprunté une ultime tangente te menant je ne sais où ? alors mimi pour te faire pardonner de nous faire tant de peine, en nous attendant tu vas tourner dans le coin et nous trouver une petite cantine ombragée au bord de l’eau avec une cuisine généreuse et une cave honnête, nous ne saurions trop tarder. ah ! vérifie quand même la qualité des liquides et demande, s’il le faut, un approvisionnement en calva, rhum, poire et reine-claude, et puis réserve une grande table ronde que nous puissions nous parler. nous t’embrassons affectueusement. putain mimi ! tu nous manques déjà . toto et ton pq. ps : si tu trouves que les vins manquent de volatile, préviens-nous, nous t’apporterons des vinaigres de chez vincent. publié dans michel tolmer , philippe quesnot | 9 commentaires » vingt en vrac de philippe quesnot aujourd’hui en librairie, la critique déjà unanime ! 12 avril 2018 publié dans kopin | 1 commentaire » désormais yves et moi, sommelier. 9 avril 2018 “y a des jours avec et y a des jours sans, des jours on fait des claquettes et des jours on attend” la chanson de tom novembre en tête, j’ai attendu le facteur impatiemment . dès 9 heures monsieur colissimo frappait à mon huis avec un premier colis que j’ai posé sur la table dans l’attente de la tournée de l’homme à la mobylette jaune. bingo! onze heures, deuxième colis, cette fois une enveloppe à bulles et j’ai entamé mon petit cérémonial. l’attente, la montée d’escalier, je suis un adepte du désir du plaisir à venir. après effeuillage en règle, j’avais là le premier exemplaire de vingt en vrac et un superbe sommelier réalisé dans les ateliers d’ yves charles à thiers, magnifique cadeau dont le bois est issu d’une barrique de l’ami georges descombes. un bois du beaujolais, le beaujolais qui est sans conteste mon vin préféré. ma nature m’y poussait, yves charles m’y précipite, désormais lui et moi sommelier. deux magnifiques productions de notre bel artisanat français, du vrai “fabriqué en france” comme on en fait malheureusement de moins en moins, du bel ouvrage tout à la main. voici le lien pour vous procurer un des derniers exemplaires : https://www.couteau.com/sommelier-f%c3%bbt-de-ch%c3%aane.html publié dans non glacé | 4 commentaires » mimi, fifi & glouglou – désabusés 22 mars 2018 publié dans michel tolmer | 1 commentaire » mimi, fifi & glouglou – vieux cons 5 mars 2018 publié dans michel tolmer | 3 commentaires » « entrées plus anciennes panier chargement en cours ... s'abonner gratuitement aux articles: courriel : pages a propos de glougueule abonnez-vous aux articles, c’est gratuit. galerie des lunettes archives mai 2018 (4) avril 2018 (4) mars 2018 (2) février 2018 (2) janvier 2018 (4) décembre 2017 (1) novembre 2017 (3) octobre 2017 (1) septembre 2017 (3) août 2017 (2) juillet 2017 (2) juin 2017 (1) mai 2017 (1) avril 2017 (1) mars 2017 (2) février 2017 (2) janvier 2017 (2) décembre 2016 (3) novembre 2016 (4) octobre 2016 (5) septembre 2016 (4) août 2016 (3) juillet 2016 (3) juin 2016 (4) mai 2016 (6) avril 2016 (3) mars 2016 (8) février 2016 (5) janvier 2016 (4) décembre 2015 (4) novembre 2015 (5) octobre 2015 (5) septembre 2015 (5) août 2015 (1) juillet 2015 (3) juin 2015 (5) mai 2015 (4) avril 2015 (3) mars 2015 (4) février 2015 (6) janvier 2015 (7) décembre 2014 (3) novembre 2014 (3) octobre 2014 (5) septembre 2014 (4) août 2014 (2) juillet 2014 (2) juin 2014 (2) mai 2014 (3) avril 2014 (2) mars 2014 (3) février 2014 (2) janvier 2014 (5) décembre 2013 (4) novembre 2013 (5) octobre 2013 (5) septembre 2013 (2) août 2013 (2) juillet 2013 (1) juin 2013 (4) mai 2013 (4) avril 2013 (5) mars 2013 (5) février 2013 (4) janvier 2013 (4) décembre 2012 (3) novembre 2012 (2) octobre 2012 (6) septembre 2012 (7) août 2012 (2) juillet 2012 (5) juin 2012 (4) mai 2012 (3) avril 2012 (4) mars 2012 (5) février 2012 (5) janvier 2012 (4) décembre 2011 (7) novembre 2011 (6) octobre 2011 (6) septembre 2011 (6) août 2011 (3) juillet 2011 (5) juin 2011 (6) mai 2011 (6) avril 2011 (5) mars 2011 (4) février 2011 (2) janvier 2011 (5) décembre 2010 (4) novembre 2010 (3) octobre 2010 (4) septembre 2010 (4) août 2010 (1) juillet 2010 (4) juin 2010 (7) mai 2010 (3) avril 2010 (3) mars 2010 (5) février 2010 (4) janvier 2010 (5) décembre 2009 (4) novembre 2009 (4) octobre 2009 (7) septembre 2009 (6) août 2009 (1) juillet 2009 (3) juin 2009 (6) mai 2009 (6) avril 2009 (10) mars 2009 (7) février 2009 (7) janvier 2009 (11) décembre 2008 (21) novembre 2008 (30) octobre 2008 (39) septembre 2008 (35) août 2008 (8) juillet 2008 (4) catégories coups de glougueule (14) kopin (45) la boîte à zoé (26) michel tolmer (187) non glacé (59) petits mickeys (20) philippe quesnot (218) photos quesnot (48) qui a bu quoi (54) rémi dazin (3) sylvie augereau (22) ticheurtes (6) les sites des kopins 225 litres 9 rue ferri 3 du morgon dans les veines kally vasco – le blog de léon mazzella di bosco la maison commune la marche en avant la part des anges de nice la pipette aux quatre vins le blog d'olif le blog de lilian bauchet le tampographe sardon le vin de mes amis lefred-thouron lonely heart's club band les chacals les editions de l'epure nicolas reau show no wine is innocent oenos p-u-r plus que de raisin tolmer chez moulin pey-labrie trois petits bouchons zoé commentaires récents francois veaux dans pinarier léon mazzella dans quatre fois du neuf sylvie ricard dans pinarier cours d'oenologie paris dans quatre fois du neuf dominique ouvrard dans quatre fois du neuf glougueule est savamment distillé avec wordpress flux rss des entrées et flux rss des commentaires . les hommes de glou utilisent firefox, le navigateur sans sulfites 2018 © glougueule + michel tolmer + philippe quesnot toute reproduction interdite